Pomé




Résumé=Nous visitons le monastère et nous reposons en attendant que la route de Lhasa soit dégagée.


market
Grasse matinée. Nous nous levons tard et Olivier décide de faire une grande lessive. Notre guide comme à chaque étape, doit aller au Bureau de la Sécurité présenter nos passeports et les permis. Pendant ce temps nous allons visiter le marché.

Au retour le guide nous informe que nous devons rester une journée de plus à Pomé car la route est toujours coupée. Le Toyota nous conduit au monastère, au sud-ouest de la ville. Nous traversons le fleuve pour atteindre la rive Sud que nous longeons vers le sud pendant 1 kilomètre afin d'atteindre le monastère de Totung gompa.


vue sur Pashoe la facade le vestibule
Cakyamouni l'intérieur le supérieur
le bâtiment dont la construction est arrêtée par ordre de la police chinoise des tormas

Le "tulku" est rentré de l'étranger mais il a pour instruction de ne pas se montrer. Devant le terre plein, des "lungtas" de plusieurs centaines de mètres de long barrent l'horizon en direction de Pomé et la vue sur la vallée est magnifique. La réception est chaleureuse. Nous visitons le Dukhang, le nouveau temple dont la construction a été arrêtée par ordre des autorités chinoises et une série de Chortens. Les moines nous offrent le thé tibétain et de la tsampa.
les chortens Pashoe

Nous avons une vue sur toute la vallée et la ville de Pashoe. Au retour le chauffeur s'arrête pour laver le Toyota dans le lit du ruisseau, un attroupement se forme et un gamin nous propose des planches à imprimer les lungtas. Nous décidons de rentrer à pied au village qui est à 800 mètres environ. Nous nous arrêtons devant un groupe d'habitations où résident des moines qui gravent des planches pour diffuser les écritures saintes et des lungtas.

la tente des moines
Le responsable nous reçoit, nous achetons une planche et nous prenons aussi une photo de la tente qui est plantée dans le jardin et qui est très belle. La route au Sud du pont mène à Pémako en passant le col de Galung la.

Retour en ville où l'état de la route de Lhassa alimente toute les discussions. Cette route est le poumon de la région. En effet la douceur du climat permet d'y produire les mêmes légumes que chez nous et en abondance. Ces légumes transportés à Lhassa sont achetés à prix fort par les familles aisées de Lhassa.

Le déjeuner est fort quelconque mais la sieste qui suit est réparatrice et appréciée. Nous allons mettre de l'ordre dans les notes et recopier tous les points GPS. Nous allons aussi avoir le temps d'appeler nos épouses pour leur donner de nos nouvelles.
Pashoe Pashoe

En ville, nous attirons des groupes de jeunes enfants de 5 à 10 ans. Comme je ne sais comment communiquer, je me fais une certaine popularité en leur faisant chanter une sorte de comptine: "Pö ki sa - Pö ki ke - Pö ki trouklo" (le sol est tibétain - la langue est tibétaine - l'habillement est tibétain). Les adultes sourient et applaudissent. Je croise aussi en ville un tibétain habillé à l'ancienne avec tout son matériel, briquet compris. Nous nous embrassons. Le soir, dîner de ravioli chinois dans une gargote sans âme.


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